Le troc aux plantes


Photo faisceau 581 (Small) Avant ce qui deviendra une association, Les Pimprenelles ce fut une rencontre de  passionnés de jardin dont la seule envie était et reste celle de partager. Le troc aux  plantes a donc été le point de départ de cette belle aventure.

Et si l’association s’est engagée à sa manière pour la préservation de l’environnement  naturel, le troc aux plantes demeure au sein de la plupart des rendez-vous qu’elle  programme.

Avec 22 trocs à son actif en 2019, un véritable réseau de jardinier s’est créé. Les fidéles et les nouveaux venus se retrouvent 1 à 2 fois par an au gré des événements pour échanger plants, graines, semis et bien plus encore.

Au delà d’une pratique économe, il y est question de lien social, d’alternative aux grands réseaux marchands standardisés et de préservation de variétés disparues des catalogues.

 le troc aux plantes: qu’es-aco ? 029

Si vous ne connaissez pas les principes élémentaires d’un troc aux plantes, il est bon de savoir :

– L’entrée et l’emplacement sont libres, qu’on y reste une heure ou la journée.
– On y échange des plantes, arbuste, boutures, semis, graines, bulbes, mais parfois aussi outil, bouquins, terreau, pots, préparation (ex : purin d’ortie), des plaisirs gourmands (confiture maison…) et des conseils.
– Certains peuvent y échanger des services ; par ex la taille d’olivier contre du fumier…                                                                                                                       – En aucun cas , il est question d’argent et bien évidemment donné une plante à un curieux, un visiteur non averti en fera peut être un futur troqueur.

Quelques conseils et astuces :

– Mettre les plantes en pots bien avant la date du troc pour qu’elles soient bien enracinées et leurs assurer une meilleure reprise. Pensez aux semis spontanés, boutures ou plantes à diviser.
– Les identifier et les étiqueter avec si possible le nom commun et l’appellation botanique.
– Essayer de fournir des conseils de culture, une description, une photo ou une documentation pour faciliter la vie de nouveaux acquéreurs surtout pour ce qui concerne les espèces les plus rares.
– Mettre les graines une fois tamisées et nettoyées dans des sachets étiquetés.

Que proposer :

– Des plantes faciles ou rustiques aux débutants.
– Les plus fragiles ou plus rares aux passionnés et jardiniers plus expérimentés.
– Des plantes médicinales, condimentaires, aquatiques, tinctoriales.
– Les moins courantes ont souvent plus de chance d’être échangés.

Prévoir une cagette pour emporter, des chiffons humides ou du journal pour les plantes à racines nues, un bloc note type Post-it pour identifier et noter les conseils de culture (terrain, ensoleillement, multiplication, couleur, etc.).

Cet espace et ce temps de convivialité peuvent aussi se partager autour d’un repas.

Il va de soi que d’une organisation à l’autre, les principes peuvent changer. Dans certains cas, il faut parfois être adhérent d’une association, dans d’autres, nous avons vu que toutes les plantes étaient rassemblées dans un même espace et les troqueurs inscrits se servent sans qu’il soit nécessaire d’échanger verbalement. Pour notre part, nous avons fait le choix le plus simple et sans contrainte.

Et pour en savoir plus encore, retrouvez un de nos articles publié dans la revue Yo’yo, Le Mag des Parents: Le troc aux plantes